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  • : Voir ailleurs, voire autrement
  • : Une jeune diplomée ingénieur francaise au Qatar, premier emploi, un oeil ouvert et curieux, on croit qu'on va faire un voyage et c'est le voyage qui vous fait.
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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 08:05
Un voyage, ça commence dans la tête et celui là a commencé quand, dans une situtation de grande liberté, j'ai pu avoir un billet d'avion Aller-Retour gratuit pour n'importe où. Sonder ses envies, ses valeurs : que voudrais-je voir ? qui rencontrer ? que vivre ? Toujours les même motivations m'habitent et j'ai poussé les limites de mon horizon après le monde hispanophone, le monde arabophone, voir un bout d'Asie. Et evoluer dans mon approche du, des voyages (pour enfin j'espère aller plus loin dans la manière de faire dans deux ans ...)

Première étape : passer dans l'espace d'embarquement avec mon sac (faire attention aux liquides donc) voyons voir si je vais pouvoir rentrer dans l'avion avec toutes mes affaires sur moi. Ca me soulage de carresser l'espoir de voyager librement avec mes effets (ne pas avoir à me préoccuper de ce qui leur arrive jusqu'à la soute ni attendre au sortir à l'arrivée), et surtout faire avec juste ce qu'il faut.

C'est toujours "surréaliste" un espace d'attente à l'aéroport, CDG 2, du verre, des hotesses et stewarts Air France sortis d'un magazine de mode cotoyant des femmes de ménage qui sont d'origines aussi lointaines que les destinations sur les écrans... Delhi, (une autre fois peut être), Djibouti (je ne pense pas la voir un jour). Les Nantis de l'espace Petroleum, Gold, sur les sièges transats façon solarium profitent d'un beau panorama.

Pause. Mon esprit n'est plus au Vietnam comme il a pu l'être tant ces derniers jours. C'est l'instant d'avant la réalisation, en suspens, calme, et vide.

[..........journaux ? ......chocolat ? ............., eau ? , ...............]

17h50 Un thé, chaud, trop chaud. Le laisser refroidir en posant mes fesses ailleurs. Espace F49, un groupe d'Italiens en partance pour le Nepal. Au début, six personnes tranquilles, je crois à trois couples qui se connaissent bien et se sont organisés un trekking; puis le gars que je pense être le guide ne l'est pas. Une dame, la cinquantaine, peau et cheveux foncés par un bronzage intense, lunettes et polaire blanches qui tranchent avec, arrive, une glace (blanche) à la main. Rire du groupe. Il faut vraiment être d'Italie pour aimer manger une glace un 15 octobre à Paris, dans un aéroport. C'est elle qui mène le groupe, qui se complètera plus tard, une VIngtaine de personne en tout, un voyage organisé finalement. un peu déçue je croyais à une implication plus grande de quelques motivés...
Je projette le regard ailleurs. Deux femmes indiennes, de dos, qui discutent. Trois hommes indiens, ordis portables, l'un d'entre eux reste pour garder les bagages pendant que les autres vont vaquer. Il se fait aborder par un vietnamienne, dame de 40-50 ans qui parle fort avec un accent asiatique en français pour savoir si ici se trouve bien la porte d'embarquement F49. Il répond en anglais que oui. Elle s'assoit et met du rouge à lèvre, puis en essaye un autre qu'elle vient d'acheter au duty free, nombreux bracelets au poignet, costume noir bon marché mais habillé pour le travail, une cheap working business women, je pense à cet instant. Elle a un sac super U, les même que ceux qu'il y a à Nort sur Erdre, avec plein de billes dessus...

Addendum 1 : Nort sur Erdre et dans toute la France, mais j'ai pensé à chez mes parents
Addendum 2 : à ce moment je n'ai pas encore séjourné au Vietnam et j'aime à laisser telles quelles les impressions naïves et sans fondement, même si je ne les partages plus désormais.

19h : Embarquement.
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 23:08

Y a pas à dire, rien à faire, il faut mettre les yeux dans le code pour comprendre comment les css marchent. Pour l'instant, retour au standard, et peut être faire plus par la suite...

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 23:32

Après l'emerveillement émeraude de l' irlande, place au bitume de la rue en bas. Dimanche soir, soleil du soir orangé presqu'été, allez on sort, prendre l'air de liberté une dernière fois avant le retour au boulot du lundi matin... comme d'hab' je descends, première à droite, rue Damremont, long trottoir bordé de boutiques: en face un chinois bon marché, une boucherie fine, un fleuriste (du nom du célèbre peintre du cru local : Utrillo), de mon côté, un petit japonnais néonisé, un marchand de fruits et légumes (2 cambodgiens sympas), un vendeur de :petit électromenager, batterie de cuisine et quincaillerie (des indiens adorables), un chocolatier à la vitrine couleur marron et orange, un boulanger aux même couleurs mais nom différent [parfum du pain du mardi au vendredi sur le chemin du metro le matin, et les gens qui font la queue le soir], bon je la connais par coeur cette rue et c'est dimanche, aujourd'hui tout est calme et fermé, mais je les imagine en mouvement des autres jours. Tiens, en face : brûlerie et thé en vrac, la machine à torrefier le café trône derrière ces volets roulant fermés, je devine toutes les boites rouges et noires qui renferment les précieuses feuilles, ... , je traverse, on continue , plombier, agent immobilier, video club, le restau italien du bout de ma rue, [quelques soirées passées là, sourire], arrivée en haut du pont de la rue Caulaincourt qui passe au dessus du cimetière de Montmartre (où reposent Michel Berger,  Offenbach, les frères Goncourt, Stendhal, Dalida, et autres danseuses, écrivains, artistes qui m'ont achappé) ohh et puis non ! aujourd'hui j'descends pas à "place Clichy" , je prends à gauche rue des Abesses, aller me mêler à la foule des touristes, troquets le long des trottoirs, tous en rang attablés, verre sur les pieds, pintes sur leur sous bocks, lunettes de soleil, à l'ombre normal on est à Paris ! je file devant tout ça... petit plaisir de me sentir chez moi, ce quartier qu'on vient voir et sentir, musique de rue, paroles, discussions animées du soir, retour des repas de familles, des sorties dominicales, je plonge dans une petite rue choisie pour sa belle perspective plongeante sur boulevard de Clichy : j'arrive pres de la salle de la Cigale, qu'on ne verrait meme pas tellement sa façade blanche est banale et sans charme (mais c'est sans compter tous les bons spectacles qu'elles abrite , j pense à Mr Castang l'an passé), et j'trace, après j'menfile le boulevard Rochechouart, par là ça change : moins de touristes, plus de diversité, les couleurs, tchatche, j'aime bien, tout est fermé sauf les nombreux bouiboui ouverts aux heures où ferment les autres, ilôts de vie, on les reconnait aux trois quatre mecs qui se plantent devant en papotant, à regarder le spectacle de la rue, la ville est une grande scène il suffit de laisser traîner ses yeux et d'ouvrir bien grand ses oreilles...  je remonte vers la butte , c'est par là bas chez moi, suffit de se repérer au relief. à gauche rue Clignancourt (avant de bifurquer, il y a en face au loin les beaux stores à carreaux vichy de Tati, ceux la d'habitude je  les lorgne depuis la station aérienne de Barbes), puis  rue Ramey pareil : libannais, turcs, pakistannais, et troquet, à gauche rue Custine, déjà le retour, mes débuts à Paris sont passés par là grâce à une amie hôte et depuis chez qui je trouvais mon actuel toit. Zou par là, ..., oh pas si vite le retour : un coup à droite rue du Mont Cenis, un vieux toit en tuiles ou ardoises,,  je ne sais pas mais cette petite bâtisse à tourelle dénote par rapport aux grandes façades voisines  neo-classique et art nouveau, on dirait une rescapée de fermette du temps où ce coin était champêtre...le soleil du soir chapeaute toujours...mmm. .. place de la mairie du 18e Jules Joffrin, église Notre Dame de Clignancourt, air de place du village, mais Clignancourt n'en n'est plus un, c'est désormais un quartier, les passants passent, bars de coins, et terrasses pleines, ici aussi , enfin ce ne sont pas les touristes mais des locaux aux accents lointains. Prendre plus d'ampleur dans les deplacements :  abracadabra je voudrais .. un Velib : en selle ! court passage vers boulevard Ney, retour par Championnet, rue Montcalm, Ordener, déposé le vélo à l'une des trois stations au bout de ma rue (l'autre  bout de la rue par laquelle je suis passée à l'aller, une boucle c'est tellement mieux).  Esprit flâneur quand tu nous tiens ! .. c'est con je suis jamais allée voir de l'autre côté de ce carrefour ... c'est parti, rue Vauvenargues vers st Ouen, étonnante architecture, se mêlent jolies façades art nouveau, art déco, neo classique, horreurs des années 80 (carrelage blancs façon communisme des grandes villes chinoises), et ciment indifferent. Une voie ferrée desaffectée à nos pieds quand on passe rue Belliard et Leibniz, des villas aux facades en verres façon avancées victoriennes revisitées en couleur, dommage que je n'y connaisse pas plus que ça en architecture et histoire des bâtiments. M'enfin le petit square des Epinettes ( qui est cette maria deraisme ?) est ravissant, retour vers l'avenue st Ouen où volent quelques mots familiers d'arabe argoté,  pour remonter la rue Championnet sombre à l'ombre des platanes enfeuillés , et rentrer pour de bon cette fois.

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 22:12

et du vert ! que dis-je !? des verts ... incroyable déclinaison chlorophyle colorophile , la végétation a fait son spectacle ce week end du 8 mai tandis qu'une petite virée motorisée me menait sur les routes d'Irlande avec ma cousine, une Erasmus là bas pour un semestre qui touche bientot à sa fin.
Arrivée à Dublin, un bon pub : le temple bar, une Guiness, une Kilkeny (la pinte sinon rien!), des chants locaux et du U2 repris en concert live par un bon chanteur,  deux sacrés musicos guitaristes et une violoniste, et nous voilà dans l'ambiance ! Auberge de jeunesse, un dedale de couloirs, de chambres dortoirs, tour de babel aux nombreux meandres, on passe devant la cuisine, la salle de pause, le billard : anglais, espagnol, italien, allemand, les mots du monde sonnent à nos oreilles, on monte un escalier, tiens ,  au detour d'un couloir, un jeune gratte ses cordes et chante sur une table posée en coin... Dans notre lit superposé, sommeil de 3 à 11h, on decolle. Ballade dans Dublin, avant un petit déjeuner typique dans un pub tranquillement vide, au coeur de Temple District. Ambiance chaleureuse par la deco, et la musique. Dehors, pluie et soleil alternent, éclats de lumières,  ombres et blancheur cotonneuse vont et viennent, s'enchaînent dans des effets chaud froid. Dedans, les radiateurs à eau, en fonte, chauffent doucement et pourtant on garde nos pulls, c'est sûr, sans la foule et la bière du soir, le matin : il fait plus frais. Puis : en voiture simone, on roule : cap à l'ouest ! vers Galway. Un peu tristoune cette nationale, m'enfin le lendemain sera plus prometteur. Claquées on va se coucher après une courte marche et un repas dans un petit burger miteux. Le lendemain, c'est parti pour le CO NE MA RA [terre brûlée au vent des landes de pierre autour des lacs c'est pour les vivants un peu d'enfer ... le connemara des nuages noirs qui viennent du nord colorent la terre les lacs les rivieres c'est le decor du connemara... au printemps le ciel irlandais etait en paix ......ta ta ta ta sardou] ouaahh ca commence gentiement : des paysages qui s'assechent, genets ou ajonc, rocaille , herbes couchées par le vent qui danse dans le relief onduleux, de grands espaces, un peu d'eau par ci par là, la route au milieu de nulle part, un peu magique. Puis, puis on arrive à Cliffden, on continue, et ...... la voilà ! la Sky Road : une petite route qui monte et vous emmène devant un spectacle naturel à couper le souffle , l'Ocean atlantique, un horizon sans fin, la côte à ses pieds, l'écume des vagues immaculées, plus blanches que la lumière, qui vient chatouiller le rivage, des parcelles , prés verdoyants séparés par des haies naturelles ou des murs de pierres, au milieu : moutons et vaches qui paissent, se prélassent sur cette terasse en contrebas au bord de l'eau,  et aussi quelques maisons parsemées ,le tout sous le vent libre qui vient d'une étendue vaste et vide, ce souffle permanent virevoltant porte fraîcheur et étourdissement. Ouaah et là on se dit que c'est un  beautiful day !
et plus tard d'évoquer  la magie des cliffs of Moher, Kenmare, Bantry, Skibereen, ...

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 23:45

Beaucoup de lectures nomades en ce moment, le vent des steppes me soufflent dessus le matin ... non en fait c'est l'air du metro par les fenêtres, pfff. Mais parfois c'est comme si j'y étais, le mois de mai gruyère à souhait laisse souffler ceux qui restent à Panam'. Crise existentialiste des 25 ans : réussir sa vie, réussir dans la vie. Ou le relan de passion longuement murie depuis des années. Certains se marient, progressent au boulot, réalisent de beaux projets, bouclent leur troisième cycle, partent en expat', en reviennent, partent en vacances, achètent la maison, déménagent, paient leurs impôts , (si si beaucoup !) .. , ont des enfants (pas trop encore , ça doit être un peu tôt )? bref , on avance, on avance, .... suis scotchée sur un truc, une idée. Pour l'instant c'est une idée qui germe, on lit, on y pense, on essaie de mettre un peu d'ordre dans tout ça, un vague planning, un songe de sequence de ce que ca pourrait être. Un peu d'hésitation, voir la logistique, pas mal de choses à border pour que ça s'approche d'une réalité, et il faut aussi alimenter le feu de la motivation profonde pour aboutir et perdurer. Mais chaque jour qui passe me donne une bonne raison , et continuer la vie normale actuelle pour se preparer correctement à la prochaine. 
Un ami d'école m'écrit après 4 ans  d'un parcours magnifique entre experience pro et formation post Ecole, pour au final me dire qu'il ronge son frein en faisant son dû  , ses preuves dans la boîte qui l'embauche à un beau poste pour pouvoir repartir vers des contrées orientales (en expat' j'imagine) car il n'attend que de s'envoler de Paris. Des gens qui n'ont pas réalisé leur projet perso et d'autres qui l'on fait, aussi variés soient ces projets, me poussent à aller trouver le mien, celui que je pourrai mener à bien, et qui donnera un sens.
Une petite de chanson de Jacques Brel à ecouter sous la douche ou dans un moment d'évasion bien sympa ;-)  http://www.deezer.com/track/1147233

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 22:34
Pssht pss pshit ... trois petites voix ... dans mes pensées du metro ... le sommeil  ... les rêveries de la pause café boulot :
-  Y en a qui disent qu'elle sait écrire. 
- AHh bon ?
- ouais ça se laisse lire
- [....]
- Faut voir : qu'est ce qu'elle a à nous raconter ?
- Bah déjà elle s'est bien aperçu qu'elle aurait jamais dû remonter les boitiers HD de sa freebox de la cave
- ?? qu'est ce que tu veux dire ?
- Qu'elle n'aurait pas du se remettre la TV ! La TNT en plus !
- Tout le monde peut se tromper, elle a qu'a pas la regarder
- Ouais c'est possible maintenant qu'elle a vu les mécanismes des épisodes de Dr House,
- ... et qu'elle en a marre de baver devant Thalassa  : parce qu'elle n'y est pas dans ces endroits de rêve :-(
- Oh oh oh ça va ...  elle ne s'était pas remise au 20H non plus
- Ah ça non ma petite dame! la grand messe du faux journal, plus jamais !
- Bah alors.   La 7 un petit coup de temps en temps y a pas de mal : un bon docu et au lit.
- ... mais oui... un petit coup de camisole cathodique de temps en temps !
- plus cathodique,  c'est une nouvelle ère . Les émissions sont aussi plates que l'écran.
- oui bon,  on se comprend
- puis après ça y a eu les vacances, pas de tel, pas d'ordi, le pied, elle se remplissait la tête
- de belles rencontres, de beaux paysages, de bons moments, tout ça, tout ça
- pour écrire plus tard, c'est bien ça, m'enfin on n'a pas trop vu de récit
- c'est vrai , qu'a t elle vécu de revoir la mer après 6 mois ?
 [la sensation de se faire bercer quand on dort au mouillage. Le ventre de maman a côté, c'est un faux souvenir qu'on vous raconte, une légende ! ]
- les odeur d'iode, de sel, de vent froid et humide, de saumure.
- Le froid :le bon frais, le mauvais glacial, celui qui vous requinque et fare les joues, celui qui vous glace et engourdit les doigts
- les lumières du jour, et de la nuit : l'aube, le matin, le midi, l'après midi, la soirée, le soir, le crepuscule, et la suite nocturne, pas besoin de montre, il suffit de percevoir les nuances.
- Et on peut voir les étoiles si bien sans les réverberes et autres éclairages artificiels.
- enfin les phares, ça sert à quelquechose, quand meme ! et ça marche pas à la dynamo.
- mmmm...de la mesure, de la mesure, on n'a pas dit revenir au moyen âge à la bougie non plus
- revenons aux plaisir du large ! on verra les debats de société plus tard.
- Wouuaw tu m'étonnes, après ça quand ça se termine, pffff
- le plus dur, c'est pas la chute ...
- La Haiiine
- ben elle est a commencé son retour par ne pas aterrir à Paris
- ??
- Paimpol - Guingamp - Rennes - Le Mans - voiture avec papa - chez Mamie dans le Perche
- Ahh je vois, l'est pas rentrée tout de suite dans son studio parisien du Nord de la place de Clichy
- J'comprends, depuis Paimpol ç'aurait été un peu dur
- elle s'est d'abord un peu mise au vert , et en famille
- après le bleu et un bon groupe de voileux sympas
- et maintenant c'est le gris, ouistitiii !
- cchhhhhuuutt
- ??
 elle descend à cette station
elle se réveille
elle lève le nez de son café

Je vais me coucher
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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 14:10

OOoo Allrights ... write ! Serait-ce possible ? que les doigts retrouvent le clavier, et l'esprit : l'envie d'écrire qui se concretise sur une page, aussi virtuelle soit elle, m'enfin pour parler de choses bien réelles (bien que conceptuelles pour commencer). La mécanique est bien rouillée, il faut depoussiérer. Je suis retournée voir le tout premier post de ce blog écrit debut septembre 2006 intitulé "Premier Jet". Il y avait 2 commentaires sur ce post : un encouragement sympa d'un ami pour donner des news fait à l'époque et un second com' qui citait Charles Peguy, celui ci écrit bien plus tard, 2 ans après l'article, en 2008. Je n'en connais pas l'auteur. Voici la fin :
«ce qui importe [...] c'est d’aller, d’aller toujours"
Ca me transperce à quel point ça me touche : ça fait 18 mois que  j'ai trouvé une location, y ai arrangé quelques petites choses, l'ai meublé, me suis casée dans un bureau à Paris, pu goûté à mes premiers congés payés (stricto sensus) il y a peu, et vais payé mes premiers impôts à la France d'ici 1 mois. Pu découvrir ici plein de lieux, d'activités, de gens intéressant, marrant, passionant grâce aux RTTs, jours fériés et week end. La famille et les amis ne sont pas loin, à portée de train. La Capitale est une ville riche de curiosités, d'histoires, ses urbains y sont de tous horizons, et la proximité incite à l'échange qu'on le veuille ou non, on communique beaucoup ici. Au boulot, c'est pareil : au menu des collègues ouverts d'esprit, une ambiance multiculturelle. Les sujets de travail sont variés, interessants, les processus demandent une attention intense et durable pour comprendre, acquérir et maîtriser une vision d'ensemble, un savoir faire, un savoir être. Des objectifs que je valorise pour avancer. Mais il y a un "mais". Une impression de s'être arrêtée en chemin. C'est une vue de l'esprit, pas seulement géographique, j'ai besoin de remettre en mouvement ce petit truc que je ne saurais caractériser : "ce qui me meut". Les lectures de récits d'explorations, de périples, de cheminements, les voyages oisifs : OK ; mais en dialogant dans mon entourage avec des personnes agées, je réalise à 25 ans le sens d'un projet de vie. Je pense avoir le temps et contrairement à 20 ans il n'y a plus cette impression qu'il faut ABSOlument tout faire au plus vite avant de mourrir demain, on peut aussi construire quelque chose dans la durée. Bien, soit. Quel est ce projet de vie ? 
M'appartient il entièrement ? Puis-je faire ce que je veux ? En ai-je le droit vis à vis de famille, mileu social, culturel ? Ah ah! ça peut faire sourire ou soupirer, quelle question banale ou saugrenue, commune ou dérangeante, pertinente ou incongrue ? Oui mais voilà si je la pose c'est pour ne pas tout envoyer valdinguer, parce que consciente que la vie peut être longue, on ne se construit pas en reniant tous ses fondamentaux, mais on avance en les confrontant pour les éprouver et trouver ceux qui nous sont vraiment essentiels. 
J'ai l'impression d'avoir à trouver et confirmer ces valeurs de base. Je rêve de toucher un jour ce denuement de l'âme qui vous fait sentir si vivant, quand ce qui reste est juste ce qu'il vous faut et c'est idéal. La perfection n'est pas, là encore, ce n'est qu'une vue de l'esprit. Au moins avoir assez de satisfaction avec la part d'adéquation entre ses attentes, ses recherches, ses valeurs et sa vie pour que ce qui nous encombre, nous dérange, nous tombe dessus, soit gérable, voilà une petit definition de bonheur.

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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 20:24

Ahh hhh hhh , après six mois dans la capitale, vivre pres de la place de clichy, bosser à la defense, les grands magasins : le printemps, les galeries, la samaritaine, le bon marché, les quartiers sympa : st-michel, montmartre, rive gauche, les quai de seine, le marché des enfants rouges dans le 3eme le dimanche, près du cirque d'hiver, un délice et un petit air de village dans cette métropole, un souffle pour trouver des fruits et legumes bio et un tajine sympa. Un examen pour entrer à l'IAE de Paris I en septembre, on croise les doigts. La maison des examens d'Arcueil, un grands batimentoù ont planché quelques milliers d'étudiants de la région, tres fonctionnel, rien de bien joli, urbanisme des années 80, mmmm. Revenons à Paris, Chatelet, le forum des Halles, les salles de concert (la maroquinerie, le grand rex, l'olympia, ...a venir : les bouffes du nord, la maison des metallos, un jour peut etre : l'opera garnier, l'opera bastille, le theatre chaillot, la comedie francaise, ...) les musees, pff un tas. Les theatres (gaité montparnasse, cafe de la gare, gymnase mary bell, st-michel pres de la madeleine comme son nom ne l'indique pas, .. et bien d'autres ) un inventaire, pas trop de vers désolée je ne suis pas Prevert, quitte à etre ici autant le faire à fond. Le metro , le velib, les voisins, ...

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 14:14

Wahhh ! tout bouge et tout change, j'avais gentiment laissé de coté la version 2 d'over blog, jusqu'à qu'ils nous migrent tous... et voilà que je reviens dans l'édition du blog, et je ne reconnais plus rien. Finalement c'est pas mal. Enfin ce n'est qu'un outils. Qu'est ce qu'elle va nous raconter la sarthoise nantaise, espagnole d'un an, qui baigne dans l'huile (oil and gas) depuis bientot 2ans, maintenant que son année ero ... euh non exotique au Qatar est bel et bien terminée. Paris, le choc de s'y introduire comme tout le monde ca va bien mais bon 10 millions de personnes vivent la meme chose, pfff, d'un banal!
tant pis j'y vais:  le matin pour aller au boulot, je commence par prendre le velo (velib') pour aller à l'arret de metro qui va bien et puis 6 statiions plus loin je change à Charles de Gaulle - Etoile et un petit coup d'étuvée dans le RER pour atteindre La Défense ! Tuuuuuuuut. tout le monde descend, c'est prêt vous êtes bien cuits après vous être tassés, au chaud dans cette moiteur humaine. Puis, se faire emporter par le flot , quand meme tous les jours je prends des décisions importantes : ascenseur ou escalier ? optimiser la trajectoire en prenant en compte les gens qui arrivent sur vous, sur le côté, devant ... interessant. Apres on fait ça au radar, écouteurs sur les oreilles, quelquechose à lire sous la main. Le truc c'est de faire abstraction : de la foule, du bruit.  C'est un vrai exercice (mental , d'habitude ou de concentration : je sais pas, mais pour quelqu'un qui n'est pas né la dedans, une chose est sure : ça s'apprend) Par exemple, ne me parlez pas des soldes, je n'ai pas mis les pieds dans un magasin parisien depuis qu'elles ont commencé, justement pour éviter de voir ça, maintenant que ça se se tasse : je vais peut etre jeter un oeil. Pour les cours de guitare dans le centre d'animation de mon quartier, je suis en liste d'attente, normal. Le truc sympa maintenant, c'est que quand je lis un article sur une expo dans Le Monde 2,  je vais voir en bas le lieu, la date et les tarifs, 9 fois sur 10 c'est à Paris, je pourrais donc potentiellement y aller. Tout le monde ne dis que ça : Paris c'est génial pour les activités culturelles. Oui, la vie des Dogons,  les trouvailles de Benjamin Franklin,  l'oeuvre d'un artiste japonnais, la pièce de Théâtre en vogue, ouais c'est sympa, .... m'enfin ça me fait penser aux caddies de supermarché qu'on remplit, à la télé qu'on laisse allumer... un gros panier à salade. Je rêve d'espace, du temps qui coule, de la Nature qui fait son oeuvre, de km de chemins, routes, voies sans pub,  (pas du dernier krach' boursier, des commentaires des journalistes, du match de ligue 1, des affiches 4X3 placardées dans le métro ...) Ouh la la la la, elle est pas drôle ! Ils sont passés ou tes yeux grands ouverts aux cultures du Monde ? on en reparlera.

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 21:25

Apres une retraite en campagne pour feter les fetes en famille... un trou d'air qui repose et détend. Retour à Paris pour une visite de trois jour avec môman. N'empeche que c'était bien : la butte Montmartre, le Sacré coeur, Opéra Garnier, Champs ELysées, Arc de triomphe, Ile de la Cité, ... Je n'ai plus qu'à apprendre la signifiication des monuments et l'Histoire de Paris et de France, et la prochaine fois, la visite guidée sera  de meilleure qualité. Photos à venir..

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